Nous avons lu la déclaration de la politique du ministre de la mobilité Gilkinet
La déclaration de politique de notre ministre de la mobilité Gilkinet est généreuse envers le chemin de fer et fixe des objectifs résolument ambitieux. À la page 16, on parle du traffic international, les termes utilisés y sont un peu plus vagues que dans d'autres parties mais néanmoins nous sommes plutôt optimistes.
Le cabinet exprime que la position géographique stratégique du noeud ferroviaire de Bruxelles doit être mise en avant, surtout dans le contexte entièrement libéralisé et commercialement ouvert qu'est le traffic ferroviaire international. Nous sommes d'accord.
La libéralisation complète du traffic international des voyageurs est actée avec le troisième paquet ferroviaire et est entrée en vigueur il y a 12 ans déjà mais nous attendons toujours le départ du premier train privé de grande distance (par facilité nous mettons de côté la mauvaise expérience du Bergland express).
Si le marché libéralisé met autant de temps pour commencer à fonctionner, il est peut-être nécessaire que l'Etat vienne en aide, même si ce n'est que pour faire démarrer le marché. C'est ce que fait la Suède: elle met du matériel à disposition et subventionne des liaisons-clefs (dont celle pour Bruxelles!) pendant quelques années. Elle espère que d'ici quelques années les trains tourneront à l'équilibre financier. Le plus simple serait que la Belgique achète aussi du materiel neuf et qu'elle mette dans le contrat de gestion de la SNCB une liste de trains à subventionner. Il est vrai qu'un tel achat de matériel serait un investissement lourd mais toutes les expériences du passé ont montré qu'un investissement dans des locomotives polytensions et des voitures internationales serait un investissement sûr.
C'est le principe de notre réseau de base que nous avons étudié.